Le député Nicolas Ndiaye a exprimé son admiration pour les réalisations du régime de Macky Sall dans le domaine de l’infrastructure au Sénégal. Dans une déclaration à l’hémicycle, il a souligné l’énorme progrès réalisé, mettant en avant des projets tels que le pont traversant la Gambie, les autoroutes, les routes, les autoponts et les pistes de production.
« Ce que le régime de Macky Sall a fait dans le domaine de l’infrastructure est énorme. Le seul pont qui a traversé la Gambie suffisait largement. A cela, s’ajoutent les autoroutes, les routes, les autoponts et pistes de production », a déclaré M. Ndiaye, louant ainsi les efforts du gouvernement en matière de développement du pays.
Cependant, le député a également attiré l’attention sur un problème crucial : les inondations dans certaines zones du pays. Il a souligné que certaines régions deviennent inaccessibles lorsqu’il pleut, entravant la mobilité des habitants. Ce constat rejoint les préoccupations soulevées précédemment par Madeleine Ndour concernant les défis liés aux conditions météorologiques dans certaines parties du pays.
M. Ndiaye a ensuite plaidé en faveur d’une augmentation significative du budget du Sénégal, proposant un montant de 14 000 milliards de F CFA. Il a souligné que le secteur informel représente actuellement 80 % de l’économie sénégalaise, tandis que le secteur formel ne contribue que pour 20 %. En inversant cette proportion, c’est-à-dire en affectant davantage de ressources au secteur formel, le député est convaincu que le budget du pays pourrait doubler, atteignant ainsi les 14 000 milliards de F CFA.
« Vous savez, le secteur informel, c’est 80 % de notre économie. Le secteur formel a juste 20 %. Cela, si nous l’avions inversé, c’est-à-dire affecter 80 % au secteur formel et affecter au secteur informel 20 %, notre budget pourra doubler jusqu’à 14 000 milliards de F CFA », a déclaré M. Ndiaye, soulignant l’importance de rééquilibrer les ressources économiques.
In fine, le député a appelé à des assises nationales sur la sécurité routière pour faire face au problème persistant des accidents.
Il a souligné que la responsabilité de la sécurité routière ne repose pas uniquement sur le ministère des infrastructures, mais implique également la protection civile, les chauffeurs et les apprentis. M. Ndiaye estime qu’un dialogue national est nécessaire pour élaborer des solutions globales visant à réduire le nombre d’accidents et les pertes humaines qui en résultent.
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