Nombreux sont ces citoyens sénégalais qui se posent des questions sur ce candidat qui veut succéder au Président Macky Sall en 2024. Celui qui se hisse en 2002, à la tête du centre des grandes entreprises de la direction des impôts, avant de devenir directeur des impôts en 2004 fait part de son quotidien en famille, avec les amis mais surtout avec ses voisins notamment aux Parcelles assainies, une localité nichée au cœur de la banlieue Dakaroise où se trouve d’ailleurs, la maison familiale. Dans cet entretien réalisé par la coalition Benno Bokk Yakaar sur l’homme à qui elle veut confier les rênes du pouvoir en faisant adhérer le sénégalais à cette vision de la continuité de l’œuvre du Président Macky Sall, Amadou Bâ se dévoile.
« Je vis une vie comme plusieurs sénégalais. Je suis un fervent musulman et à chaque fois que je me réveille, je rends grâce à Dieu. Je prie tôt le matin avant de prendre le petit déjeuner. Mes enfants, je les contrôle bien également comme tout parent avec ses responsabilités » répond ainsi le Premier ministre qui a été surpris chez lui avec des questions concernant ses habitudes.
Le Premier ministre qui fait part de son goût à la lecture est un passionné des œuvres de Cheikh Anta Diop, mais également, il passe parfois du temps à écouter de la musique et particulièrement des chanteurs sénégalais: « J’aime bien lire Cheikh Anta. Aussi, quand j’étais petit, j’aimais bien les œuvres d’aventure. Je jouais aussi, souvent au football. Mais parfois, j’écoute de la musique » dit-il en citant Youssou Ndour, Baba Maal, Oumar Pène, Ismaïla Lo, Pape Diouf etc….
Le Premier ministre dit cependant, regretter ne pas pouvoir passer plus de temps avec sa famille à cause de sa vie professionnelle. « Je ne passe plus beaucoup de temps avec elle malheureusement. C’est des choses qu’on peut regretter » reconnaît le Premier ministre qui se dirige avec l’équipe qui l’interviewe vers les Parcelles Assainies. Sur place, Amadou Bâ fait visiter la Grande Mosquée qu’il a reconstruit dans ce quartier qui l’a vu évoluer avec les autres membres de sa famille. « Chaque dimanche, je suis ici, aux Parcelles Assainies. C’est ici que je reçois mes audiences. Ici, je suis dans la chambre de ma mère. Mon père est décédé en 2002. Ses amis viennent tous les vendredis déjeuner à la maison comme ils le faisaient de son vivant…Je suis fils aîné et donc, je connais bien la responsabilité familiale qui pèse sur moi » a fait savoir l’ancien ministre des affaires étrangères.
Les témoignages de la famille et ceux des amis sont unanimes: « Amadou Bâ, la générosité et la piété » comme le qualifient ses proches. Un message à l’endroit des jeunes clôtura cet entretien avec le Premier ministre qui confie : « le meilleur conseil que je peux donner aux jeunes est la persévérance, l’endurance. Il ne faut jamais se précipiter dans ses projets et ambitions. La vie n’est jamais facile. Il faut donc toujours se battre et croire en son potentiel pour avancer… ».