« Permettre à Sonko et à tous les candidats de se présenter aux élections de février 2024« , c’est le souhait de sommités de la démocratie africaine, en conférence de presse ce jeudi.
Martha Wangari Karua, ancienne ministre de la Justice et des Affaires constitutionnelles du Kenya, le Dr Kizza Besigye Kifefe, médecin ougandais, John Mnyika, homme politique tanzanien et secrétaire général du CHADEMA, Ado Shaibu, le nouveau leader d’ACT Wazalendo, entre autres ont fait part de leur inquiétude sur la situation du Sénégal, particulièrement de la situation de l’opposition Sénégalaise, dont Ousmane Sonko.
Résolution de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples…
« Nous notons avec satisfaction la déclaration faite en mai par l’Union africaine, exprimant son inquiétude quant à la situation politique et intellectuelle. Nous notons également la résolution de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, demandant aux autorités d’adhérer à l’État de droit et à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, à la Constitution du pays et à tous les instruments internationaux pertinents en matière de démocratie, de droits de l’homme et de politique« , a réagi Martha Wangari Karua.
Sonko et autres candidats…
A cet effet, ces leaders de partis politique de l’Afrique de l’Est exhortent la Commission « à effectuer de toute urgence une mission d’enquête au Sénégal pour évaluer davantage la situation et faire comprendre aux autorités la nécessité de permettre à Sonko et à tous les candidats de se présenter aux élections de février 2024. Nous avons été informés que les tribunaux sénégalais et la commission électorale sortante ont tous appelé les autorités à autoriser la candidature de Sonko, mais le gouvernement continue de négliger et de refuser d’honorer ces ordres et directives« .
Appel à Macky…
Ils appellent, par la même occasion, la Commission de l’UA à ajouter sa voix. Non sans appeler le président Macky Sall « à montrer la voie en obéissant à la loi et en rétablissant les droits politiques civils de tous les citoyens et le respect des droits de l’homme et de l’État de droit pour libérer tous les prisonniers politiques… »