Combat Modou Lo vs Ama Baldé : Gris Bordeaux prend position
Le 5 novembre prochain, Modou Lo et Ama Baldé devront se rencontrer à l’Arène Nationale…
Le 5 novembre prochain, Modou Lo et Ama Baldé devront se rencontrer à l’Arène Nationale. Mais ce combat était en suspens à cause du différend juridique qui oppose Luc Nicolaï, le DAF du CNG Ndiamé Diop et l’homme d’affaires Pape Déthié Law.
Alors que le procès autour de cette affiche a été renvoyé au 16 janvier prochain et le combat confirmé au 5 novembre prochain, Gris Bordeaux, de son vrai nom Ibrahima Dione et président de l’association nationale des lutteurs du Sénégal, a donné sa position. Il a défendu les intérêts des lutteurs et affirmé que cet imbroglio va au-delà des compétences du CNG. Voici sa déclaration.
« Depuis des jours je suis interpellé de tous bords sur l’actualité qui secoue le monde de la lutte à savoir l’affaire Ama Baldé. C’est très compliqué d’aborder ce sujet très sensible. Certes les avis divergent mais, en tant que président de l’association nationale des lutteurs du Sénégal, il m’incombe de défendre les intérêts de tous les membres de notre association mais aussi d’œuvrer pour la paix et la stabilité du secteur.
En effet, je dois rappeler que le contrat sponsoring dépasse les compétences du CNG; il lie le promoteur et les lutteurs selon des termes bien définis. Les parties s’accordent sur des points n’impliquant pas forcément le CNG même s’il est l’autorité suprême de régulation. Les termes dudit contrat peuvent concerner le nombre de face à face, les « open presse » sans compter la publicité. Ce contrat a donc valeur juridique et, si contentieux il ya, en toute humilité je pense que seule la justice est habilitée à trancher le différend. Ô combien de fois avons-nous entendu des lutteurs réclamer leur reliquat auprès d’un promoteur? Aussi avons-nous une fois vu une sanction du CNG contre un promoteur pour un engagement non honoré? Des lutteurs sont convoqués parfois à des heures indues et sans bruit. Par conséquent, la sanction brandie contre Ama Baldé mon futur adversaire d’ailleurs s’avère inopportune car pour être juge il faut être impliqué afin de maîtriser les clauses du contrat qui engagent les deux parties.
Toutefois, j’invite le CNG à tenir des assises générales qui permettront de statuer sur ces incidents malheureux et de décider de son implication en amont dans la signature de contrat sponsoring entre lutteurs et promoteurs.
Vive la lutte. »