« Les pays comme le Sénégal ne peuvent pas sortir de la pauvreté sans le capital humain, même avec la découverte du gaz et pétrole. » C’est l’avis d’un des pénalistes du panel organisé ce samedi, par la Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Education Publique (COSYDEP), Dr Bamba Diagne. Le thème porte sur « Education, Crises et Résilience ». C’est à l’occasion de la 3ème édition de la Foire des Innovations en Education et Formation(FIEF).
L’économiste de faire savoir que les questions les plus sexy à l’approche d’une élection, sont celles qui parlent d’économie et de social. Et que des gens se contentent de dire, à chaque fois, que le Sénégal est un pays gazier et pétrolier oubliant le capital humain.
A l’en croire, sans cela, l’utilisation du gaz et du pétrole ne va avoir aucun impacte dans le pays. La question est de savoir les mécanismes qui doivent être mis en place, pour que les politiques et futurs dirigeants s’intéressent au capital humain qui peut sortir un pays dans la pauvreté…
C’est l’exemple de la Corée du Sud qui avait décidé, après son indépendance, d’envoyer les élèves et étudiants dans les plus grandes universités du monde…
Et le Sénégal ne peut déroger à la règle en ignorant le capital humain… « Pour connaitre la situation de pauvrété, il faut voir la situation de l’éducation surtout dans un pays où la majorité n’a pas les moins de donner à leurs enfants des enseignements de qualité… »dit-t-il.