L’enquête sur l’incident tragique survenu le 1er août dernier à Yarakh se poursuit, attirant l’attention nationale sur une possible menace terroriste sur le territoire. L’attaque, qui a visé un bus de la ligne 65 immatriculé DK 3080 AM, a fait deux morts et cinq blessés, plongeant les familles des victimes dans une profonde douleur.
Rappelons que ce bus, en provenance de Jaxaay et en direction de Colobane, avait été pris d’assaut par des individus non identifiés qui ont lancé un cocktail molotov à l’intérieur avant de prendre la fuite. L’attaque, aussi rapide que dévastatrice, avait laissé la communauté en état de choc.
À ce stade de l’enquête, quatre individus ont été arrêtés en relation avec cet incident. Il s’agit de A. Guèye, plus connu sous le nom de «Diego», Al. H. Sow surnommé «Sonko», El. H. M. Sy et Nd. Dia. Ces suspects ont été déférés au parquet par la Brigade de recherches de Colobane sous des chefs d’accusation graves, notamment «association de malfaiteurs ayant relations avec une entreprise terroriste, participation à attroupement armé, atteinte à la sûreté de l’État, appel à l’insurrection, incendie volontaire ayant provoqué la mort, mise en danger de la vie d’autrui et actes terroristes».
D’après les informations divulguées par le journal Walfadjri, ces suspects auraient été arrêtés après une enquête minutieuse menée par les gendarmes. Il est notamment révélé que l’un des prévenus, El. H. M. Sy, réside dans le quartier de Yarakh. Cela pourrait suggérer une proximité géographique avec le lieu de l’attaque.
La gravité des accusations porte à croire que l’attaque n’était pas un acte isolé, mais bien un acte prémédité. Les jours à venir s’annoncent cruciaux pour la suite de cette enquête, alors que les autorités et le grand public attendent de découvrir l’intégralité des faits et les véritables motifs derrière cet acte de violence.
Senega7