La polémique grandit en France autour de la guerre entre l’armée israélienne et le Hamas palestinien. Le pays est divisé par des déclarations du footballeur Karim Benzema en faveur de la Palestine. Cependant, Jean-Luc Mélenchon, figure politique française, a montré son soutien au joueur.
Le 12 octobre, Benzema a tweeté pour demander des « prières pour les habitants de Gaza victimes de ces bombardements injustes qui n’épargnent ni femmes ni enfants ». Cette prise de position a déclenché une vague de critiques contre lui. Notamment, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et la sénatrice des Républicains, Valérie Boyer, l’ont accusé d’être lié aux Frères musulmans.
Le polémiste Éric Zemmour a suggéré un lien entre les opinions de Benzema et les crimes perpétrés en France. Il a fait allusion au meurtre d’un enseignant à Arras, affirmant que « Karim Benzema est un musulman qui veut appliquer la charia. Et la charia prévoit le djihad. Ce qui veut dire tuer Dominique Bernard ou Samuel Paty ».
Malgré ces accusations, Jean-Luc Mélenchon a défendu Benzema. « Bonjour Monsieur Benzema. Je ne vous connais pas et je ne sais rien du foot », a écrit Mélenchon. « Mais le gouvernement et ses amis ont choisi de vous diaboliser. Ils vous traitent de « français de papier » », a déploré le fondateur de la France insoumise.
L’avocat de Benzema, Hugues Vigier, a annoncé que son client allait porter plainte contre Zemmour pour « diffamation ». Philippe Diallo, président de la Fédération française de football, a rappelé que « Karim Benzema est l’un des plus grands joueurs français » et que « les footballeurs sont des citoyens comme les autres. S’ils ont le besoin de s’exprimer sur des thématiques, c’est tout à fait naturel ».