Site icon Jallale.net

Il n’appartient pas à la DGE de réécrire le droit ( Ousseynou Ly )

Ousseynou Ly Jallale.net L'actualité en direct, où que vous soyez

En réalité, la réintégration de Ousmane SONKO sur les listes électorales n’est pas le problème car d’après un des communiqués du pool des avocats cela a été fait depuis que la décision de Ziguinchor a été notifiée à la DAF.

Ce qui pose problème c’est la DGE, à travers son directeur, le commissaire Tanor Thiendella Fall, qui avait refusé de remettre les fiches de parrainage à Ayib Daffé, mandataire de Ousmane SONKO, sous prétexte que le recours de l’AJE était suspensif.

Ce qui est archi faux car la loi organique No 2017-09 portant sur la Cour Suprême dans ses articles 36 et 74-2 énumère les recours qui sont suspensifs et la matière électorale n’y figure pas. C’est écrit noir sur blanc !

C’est cette violation flagrante de la loi par la DGE qui nous a amené encore ici et c’est fait à dessein pour aider l’Etat-APR dans sa stratégie de dilatoire qui consiste à vouloir gagner du temps afin que le pdt Sonko n’obtient pas ses fiches de parrainage et soit forclos.

Nous devons cette fois nous dresser comme un seul homme pour faire cesser cette forfaiture. Il n’appartient pas à la DGE de réécrire le droit et ni de se donner des compétences qui sont exclusivement dévolues au Conseil Constitutionnel.

Fonctionnaires de la DGE et de la DAF, vous avez prêté serment devant Dieu et les hommes de servir un État. Et ce dernier est impersonnel et impartial. Nous vous invitons à respecter votre serment.

Ousseynou LY Membre du Cabinet du PROS

Quitter la version mobile