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Joal : Une femme cache son petit-ami sous le lit pour le protéger de la colère de son père 

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Une demoiselle nommée M. Diop tient à sa relation avec son petit-ami, O. Sarr, chauffeur de son état. Elle n’entend pas y mettre un terme, malgré les injonctions en ce sens de son père, N. Diop. Elle l’a fait savoir à ce dernier devant les enquêteurs de la brigade de gendarmerie de Joal chargés de l’affaire de violation de domicile et coups et blessures volontaires opposant le paternel de la jeune femme et son amoureux.

D’après L’Observateur, qui a relayé l’affaire dans son édition de ce lundi, les faits se sont déroulés mercredi dernier. Vers 3 heures 30 du matin, le vieux N. Diop est alerté par des gémissements prononcés provenant de la chambre de sa fille. Il se présente devant la pièce, tend l’oreille et interpelle M. Diop sans ouvrir la porte. Cette dernière, pour le rassurer, lui lance qu’elle est en communication avec une copine.

Peu convaincu, le chef de maison retourne discrètement sur ses pas, réveille son fils, A. Diop, et lui demande d’aller s’enquérir lui aussi de la situation. Ce dernier, sur la pointe des pieds, signale L’Observateur, se pointe devant la porte et perçoit les mêmes «bruits bizarres». Il en conclut que sa sœur était en galante compagnie et que le couple faisait plus que discuter.

A. Diop rend compte à son père, qui lui demande de bloquer la porte de la chambre en attendant qu’il appelle les gendarmes et leur signale une violation de son domicile. Sentant que les carottes étaient cuites, d’après L’Observateur, la jeune fille demande à son petit-copain de se cacher sous son lit avant de se précipiter vers l’entrée de sa chambre. Trop tard, N. Diop, de retour de la brigade de gendarmerie, et son fils s’introduisent dans la pièce et débusquent l’intrus.

O. Sarr réussit à s’échapper. Mais avant de prendre ses jambes à son cou, il échange quelques coups de poings avec le chef de la maison. Ce dernier se blesse à un poignet.

Muni d’un certificat médical attestant de dix jours d’Incapacité temporaire de travail (ITT), N. Diop saisit les pandores d’une plainte contre O. Sarr pour violation de domicile et coups et blessures volontaires.

Le mis en cause est arrêté. Face aux enquêteurs, il déclare qu’il a rendu visite à sa copine sur invitation de cette dernière. Reconnaissant cependant que N. Diop l’a déclaré persona non grata chez lui.

O. Sarr a été déféré au parquet de Mbour.

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