Des malfaiteurs auraient visité, dans la nuit du samedi, l’appartement de l’avocat franco-espagnol en France. En effet, dans un post paru sur sa page Facebook, Juan Branco fait savoir que son téléphone portable a été volé par ces malintentionnés.
Voici l’intégralité de son post !
« Ce n’est pas la première fois que mon appartement est visité. Que mon intimité est ciblée. Que l’on cherche, en s’approchant au plus près de moi, à me déstabiliser.
Mais c’est la première fois peut-être que c’est fait avec une telle grossièreté, et que le coup semble passer si près.
Domicile. Nous sommes vendredi, 22h15. Lit défait, comme si quelqu’un y avait dormi, canapé retourné, placards éventrés… et un seul objet volé: un téléphone portable sans valeur apparente. Un téléphone qui n’a de valeur que pour ses données.
La porte d’entrée a été laissée grande ouverte, la lumière allumée.
Un peu plus d’une heure auparavant, à 20h40, j’étais passé le déposer, ce téléphone, pour le laisser charger. Je ne le quitte jamais, si ce n’est à mon domicile, ou en un lieu protégé.
Entre deux rendez-vous, je repasse plus vite que prévu, pour le récupérer. Alors la porte grande ouverte. Le téléphone disparu. Le lit, le canapé, les placards eventrés… et surtout ce sac.
Un sac de femme, déposé à l’entrée.
Je m’en approche. À l’intérieur, un virement western union, un passeport paraguayen…
Le sac d’une prostituée.
Je recule, effrayé.
Sa propriétaire sera arrêtée trois heures après, alors qu’elle revenait sur les lieux aux côtés de deux autres personnes, après avoir jeté de façon précipitée un papier aluminium contenant une poudre blanche non-identifiée.
« On » lui avait loué l’appartement d’à côté. Ce on restera non-identifié.
En quittant mon domicile, un homme, d’origine ouest-africaine, m’avait alpagué: « c’est toi les escortes ». Je l’avais regardé, interloqué. Regard fixe. Avant de m’écarter.
La police, immédiatement saisie, feindra de croire à un cambriolage faisant suite à un braquage de prostituées.
Un cambriolage alors que tout a été épargné, sauf un Nokia, dont la seule valeur est celle de ses données.
Un cambriolage, lors duquel l’on aura déposé un sac, appartenant à une prostituée.
Hasard ? Peut-être.
Mais la survie semble de plus en plus tenir à un fil, en un pays qui feint de croire en sa démocratie.
Que se serait-il passé, à quelques minutes près ? »