Le 4 décembre dernier, une cérémonie empreinte d’émotions a eu lieu pour la dédicace du livre posthume de Sidy Lamine NIASS, fondateur du groupe de presse Wal Fadjri. Cependant, cette occasion significative a été marquée par l’absence notable des autorités étatiques, un geste vivement critiqué par Me Cheikh NIASS, Président directeur général du groupe de presse du Front de terre.
Me Cheikh NIASS a exprimé son mécontentement face à cette posture du pouvoir qui, selon lui, constitue un boycott manifeste de l’événement majeur. Toutes les parties prenantes, y compris les partis politiques de divers horizons, ont été conviées à la cérémonie, y compris ceux faisant partie de la mouvance présidentielle. Cependant, aucune autorité de l’État n’a répondu présente, laissant un vide qui n’a pas échappé à l’œil vigilant de Me Cheikh NIASS.
« Malheureusement, aucune autorité de l’État n’est venue. Les autorités ont boycotté la cérémonie. C’est un boycott manifeste de cet événement majeur. Il ne faut pas s’étonner si on a plus de sensibilité pour l’opposition », déplore-t-il avec amertume. Cette absence des représentants du pouvoir a suscité des interrogations quant à la nature de ce geste politique, qui, selon Me Cheikh NIASS, vise à sanctionner le groupe Wal Fadjri.
Dans son intervention, Me Cheikh NIASS a souligné le caractère particulier du livre, soulignant qu’il s’agit du travail posthume de Sidy Lamine NIASS et non de sa propre création. Il a également rappelé que lorsque le groupe Wal Fadjri invite le pouvoir à ses cérémonies, la réponse est souvent le silence, illustrant ainsi un manque de réciprocité.
La cérémonie du 4 décembre revêtait une signification particulière, marquant le cinquième anniversaire du rappel à Dieu du fondateur du groupe Wal Fadjri. Les participants ont été invités à se remémorer l’héritage et l’impact de Sidy Lamine NIASS dans le domaine des médias et de la presse au Sénégal.
En conclusion, l’absence des autorités étatiques à cet événement a laissé une empreinte . Me Cheikh NIASS a souligné que ce boycott apparent n’a pas seulement visé le groupe Wal Fadjri, mais aussi la mémoire de Sidy Lamine NIASS.
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