Les avocats de Ousmane Sonko ont saisi le tribunal de grande instance de Ziguinchor d’une requête pour contester la radiation de leur client des listes électorales. Pour l’heure, le tribunal n’a pas encore statut. Joint au téléphone par Senegal7, le journaliste Ibrahima Bakhoum indique que pour le verdict, tout dépendra de l’interprétation qu’on fait de la contumace.
« Les juges restent des juges. Ils sont présumés indépendants, libres d’interprétation. Je ne peux pas être à leur place d’autant plus que je ne suis pas juriste. Je ne fais qu’une lecture politique« , a-t-il déclaré.
Affaire de la contumace
Pour aller plus vite, poursuit l’analyste politique, c’est l’interprétation qu’on fait de contumace ou pas contumace. « Tout est là« , a-t-il ajouté.
Dossiers Adji Sarr et Mame Mbaye Niang
Ibrahima Bakhoum de préciser que les dossiers Adji Sarr et Mame Mbaye Niang ne sont pas encore bouclés. « Puisqu’il y a recours, c’est suspensif« , a fait savoir le journaliste.
Selon M. Bakhoum, quand ce n’est pas bouclé, et c’est sur la base de ces condamnations que la radiation a eu lieu, ce serait faire du faux que de dire qu’il a été condamné. « Il n’est pas encore définitivement condamné. Vouloir le radier sur la base de ça, ce serait du faux« , a-t-il notamment insisté.
Plasticité du droit chez nous
Il conclut en soulignant que le droit chez nous, « entre les mains des experts reconnus comme tels est d’une plasticité qui fait fait qu’un habille n’importe quel corps et avec n’importe quelle forme en fonction des circonstances . »
Senegal7