La procédure de collecte des soutiens pour les élections présidentielles du 25 février débutera aujourd’hui, le 27 septembre. Le Parti démocratique sénégalais (PDS), sous la tutelle du vétéran politique Me Abdoulaye Wade, est encore en pleine délibération quant à la stratégie à adopter : opter pour le parrainage par des élus ou par des citoyens.
D’après les informations relayées par nos collègues du journal « Les Echos », certains cadres du PDS plaident pour une « démonstration de force » en combinant à la fois le parrainage des élus et celui des citoyens.
Nafi Diallo, coordinatrice nationale de la communication au sein du PDS, a confirmé que la décision n’était pas encore arrêtée. « La réflexion est toujours en cours », a-t-elle précisé.
Les candidats en lice pour ces élections ont maintenant un délai de trois semaines pour organiser leur campagne de collecte de soutiens, qui s’étendra sur une période de 150 jours, contrairement aux 180 jours alloués lors de la présidentielle de 2019.
Il est important de souligner que les récentes modifications de la loi sur le parrainage découlent des conclusions issues du dialogue politique. Ces amendements incluent une réduction du nombre de soutiens requis pour les candidats. Ainsi, au lieu de l’ancien seuil de 0,8% du fichier électoral, un candidat doit maintenant rassembler les signatures de 0,6% des électeurs.
Par ailleurs, une nouvelle modalité s’introduit : le parrainage optionnel par 8% des députés, soit 13 parlementaires, ou 20% des responsables exécutifs locaux, tels que les maires et les présidents de conseils départementaux, ce qui équivaut à 120 dirigeants territoriaux.
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