Financement du sport en Afrique, ses projets au Bénin…Mahinmi dit tout

0

D’origine béninoise, Ian Mahinmi a des projets pour son pays. L’ancien joueur des…

Benin Jallale.net L'actualité en direct, où que vous soyez

D’origine béninoise, Ian Mahinmi a des projets pour son pays. L’ancien joueur des Dallas Mavericks s’investit dans la formation des jeunes et veut devenir un acteur dans la professionnalisation du sport. L’ambassadeur de la BAL a aussi soulevé la question du financement du sport en Afrique. 

Quels sont vos projets au Bénin ?

Vis-à-vis de l’investissement que j’ai fait dans la NBA Africa, ça m’a donné la visibilité et la force de pouvoir entreprendre des grands projets. Quand je dis entreprendre c’est surtout de pouvoir apporter des idées, donner des solutions, des moyens d’exécuter que je fais beaucoup au Bénin à travers différents secteurs. Grâce à cette nouvelle économie créée, il y a des envies d’infrastructures. Ici au Sénégal, vous avez une belle Dakar Arena, ça inspire d’autres pays à vouloir le faire. C’est vrai que je suis dans la possibilité d’accompagner mon gouvernement sur la construction d’une bâtisse pareille et surtout sur son opération parce que ce n’est pas juste le fait d’avoir une infrastructure mais de pouvoir l’opérer.

Et les jeunes dans tout ça ?

J’entreprends de développer aussi des programmes pour les jeunes. Le Bénin n’était pas forcément sur la carte de la NBA Africa mais vu mon partenariat on a signé un MOU entre le ministère des sports au Bénin et la NBA Africa pour le développement de ligues de jeunes. Ce sont des choses que j’entreprends. Ce qui est super quand on développe une industrie telle que celle du sport, toutes les autres carrières qui sont développées au même moment que le produit sur le terrain. Pour produire un événement comme la BAL à Dakar, on a besoin de plus de journalistes, d’équipements, de création d’événements. Il y a plein de métiers autour du sport qui se dévoilent. Et ça, pour moi et la jeunesse béninoise, c’est très important d’expliquer ces métiers à ces jeunes qui ont souvent du mal à se projeter. Pour eux, il n’y a pas de sport s’ils ne sont pas pros. Étant dans l’opérationnel, ça me donne une visibilité sur toutes les futures carrières qui se développent sur le continent africain mais aussi les opportunités qui en découlent. Au Bénin, c’est un peu mon cœur de métier et d’être un acteur prenant surtout dans la professionnalisation de notre sport.

Quel doit être le rôle des anciens basketteurs, du secteur privé et des États dans le développement de l’industrie du sport ?

Comme on l’a dit au début, le basket est l’élément qui regroupe tout le monde autour de la table. Vous l’avez vu dans la vidéo de présentations, l’évènement de la BAL regroupe les gouvernements, on a vu le président Kagamé venir au match. On a aussi surtout le suivi et l’accompagnement du public au Rwanda mais pas seulement là-bas. C’est d’avoir toutes ces institutions qui s’assoient à table et discutent de cette économie dans leurs pays. J’adore prendre part à toutes ces discussions qui sont très stratégiques. C’est comment faire grandir une économie du sport qui pour moi est essentielle. Si en tant que pays on ne donne pas de place au sport, c’est comme s’amputer parce que tous les jeunes de chaque pays aiment le sport. On parle de basket mais pas que ça. Quand on parle de développer l’industrie du sport, il y a plein de métiers qui ne s’appliquent pas seulement au basket mais au sport en général. Nous, on le fait. Je pense que la plateforme est unique, innovante. Il n’y a pas une autre plateforme comme la BAL qui permet de développer le sport comme on le fait. On revient tous les ans, on regroupe des grandes villes emblématiques du paysage africain, on joue dans des infrastructures de rêve. Je ne pense pas qu’il y ait une autre plateforme comme ça qui existe en Afrique.

Avec RECORD

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *