Crise institutionnelle : Alioune Tine engage une médiation
Au lendemain de l’installation d’une commission d’enquête parlementaire, le patron d’Africa…
Au lendemain de l’installation d’une commission d’enquête parlementaire, le patron d’Africa Jom center, Alioune Tine s’est lancé dans une campagne de médiation pour l’apaisement.
Selon Alioune Tine, joint par nos confrères de la Rfm, il faut accepter la décision du conseil constitutionnel qui est une institution pour l’intérêt général. « Après le conseil constitutionnel, c’est Dieu. Ils ont pris des décisions, certaines sont très complexes. Moi, j’en ai contesté. J’ai contesté même la décision concernant Karim, mais j’accepte la décision du conseil constitutionnel.
J’ai contesté la décision concernant Ousmane Sonko sur la base de la diffamation, mais j’accepte cette décision et quelqu’un comme Sonko aussi l’a accepté. Une institution comme le conseil constitutionnel est là pour l’intérêt général. Aucun parti politique et aucun groupe ne doit mettre la main sur cette institution.
Nous vivons quand même, il faut bien le dire, le début d’une crise institutionnelle sérieuse et grave à tous les étages ».
Après son entretien avec le chef de l’État et le président de l’Assemblée nationale, Alioune Tine compte rencontrer d’autres acteurs politiques et du Conseil Constitutionnel. « Nous sommes en train de parler à tout le monde aujourd’hui. Vraiment, nous avons rencontré le président de l’Assemblée nationale, il nous a rassuré, il nous a bien parlé. Nous avons rencontré le président de la République.
Aussi le discours qu’il nous a tenu, il nous a rassuré. Le président de la République a été très clair. Il ne regarde pas derrière. Il a quand même fixé par décret la grâce présidentielle. Et quand ces gens sont venus voir le président de la République, il a été très clair. Une fois qu’une décision a été prise par le conseil constitutionnel, on n’y revient pas.
Maintenant, il y a des accusation et il y a un juge qui a porté plainte. Écoutez, on a qu’à ouvrir une enquête mais à partir de ce moment-là, ce n’est pas la peine de se précipiter, ce n’est pas la peine de se battre. On va voir ce que cette enquête va donner. Nous avons encore demandé à rencontrer le Pds. Nous allons également rencontrer les gens de Benno et les gens de Yewwi. Nous avons déjà écrit une lettre au président du Conseil Constitutionnel pour aller le voir. C’est aussi le travail que nous allons faire; écouter tout le monde dans la sérénité, dans le calme pour pouvoir faire les propositions les plus pertinentes… »