Procès Ndiaga Diouf – Barth’ donne le ton : « J’ai tiré et j’ai bien tiré mais…! »
Barthelemy Dias a déclaré, à nouveau, ce vendredi qu’il a tiré et bien tiré dans l’affaire dite…
Barthelemy Dias a déclaré, à nouveau, ce vendredi qu’il a tiré et bien tiré dans l’affaire dite Ndiaga Diouf du nom du « nervi » tué devant sa mairie de Mermoz en 2011. Mais le maire de la ville de Dakar qui « refuse » d’indemniser la famille de la victime assure que personne n’a pu apporter la preuve que j’ai tué cette personne.
« Comme par enchantement, à la veille de chaque élection, ce dossier est réactivé. J’ai perdu mon procès à la Cour d’Appel et j’aurais pu me limiter en première instance. J’avais été condamné en première instance dans un cadre assez particulier« , a-t-il déclaré.
Il poursuit : « Me demander de payer à la famille d’un nervi un montant qui aurait pu permettre à n’importer quel citoyen sénégalais d’acheter une maison aujourd’hui, c’est insulté l’intelligence des sénégalais. Je ne vois pas comment un nervi recruté pour 15.000 francs Cfa, […], je refuse et je continuerai à refuser jusqu’au bout. »
L’édile d’ajouter que s’il n’a pas gain de cause à la Cour suprême, ils (Ndlr : régime) sont libres de faire ce qu’ils veulent. « Je ne signerai jamais un chèque au profit de cette famille. Jamais de la vie !« , a-t-il notamment insisté.
E dire que si la famille – de Ndiaga Diouf – n’a pas l’humilité, la décence de comprendre que cette situation était une situation déplorable pour toutes les parties, il ne sera pas là pour être le dindon d’une quelconque farce.
« On me dit que je suis poursuivis pour assassinat. Mais en pénale, c’est vous qui portez les charges. Personne n’a pu sortir l’arme du crime et personne n’a pu apporter la preuve que j’ai tué cette personne. J’ai tiré et j’ai bien tiré. Je le dis et je le répète; si quelqu’un s’aventure à refaire cela, je referai la même chose parce que je ne suis pas entré en politique pour y perdre ma vie« , a-t-il martelé.
Senegal7