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4 chefs d’inculpation retenus contre Ndella Madior Diouf

Retour de parquet du propriétaire de la Pouponnière, Ndella Madior Diouf qui a passé la journée au tribunal de Dakar et la nuit au commissariat de Dakar Plateau. D’après Me Aboubacry Bâ sa cliente Ndella Madior Diouf est poursuivie pour mise en danger de la vie d’autrui, exploitation d’une pouponnière sans autorisation, exercice illégale de la profession de médecin et traite de personnes.

« Contrairement à certaines charges qui ont été retenues, aujourd’hui on a vu qu’il y a le chef de mise en danger d’autrui qui a été retenu, alors qu’auparavant il y avait l’homicide involontaire. Au-delà de cette charge, il y a l’exercice illégale de la profession de médecin et l’exploitation d’une pouponnière sans autorisation ainsi que la traite de personnes. Voilà les charges qui ont été retenues contre Ndella Madior Diouf et 10 autres personnes, parmi lesquelles il y a des nounous, des gardiens et des chauffeurs », a-t-il précisé.

Ndella Madior Diouf et 9 personnes sont actuellement en détention. La sûreté urbaine a bouclé son enquête avec des révélations croquantes. 

Son assistant, Cheikh Tidiane Ndiaye révèle dans libération avoir assisté « docteur Ndella Madior Diouf lors de 3 accouchements ».

Nos confrères soulignent que l’enquête a révélé que les bébés Zolleinka Ndella Madior Diouf, Akon, Anta Sarr, Bijou Ngoné, Youssou Ndour, Mohamed Samba Ndiobène Ka et Maréma ont perdu la vie dans des conditions atroces. Le corps sans vie de bébé « Akon » était caché dans une bassine remplie de glace. Les bébés « Madické Niang », « Reine de Saba » et « Mbaye Dièye Faye 1 »  sont introuvables. 

Face aux enquêteurs, l’animateur à la Radio Safir Fm, El Hadj Sène avoue avoir enterré clandestinement deux bébés. Un complice qui travaille au cimetière de Yoff recherché par les enquêteurs de la sûreté urbaine. 

L’auteur des vidéos publiées dans les réseaux sociaux, A.S s’explique:  » j’ai entendu le personnel dire qu’un des bébés a été vendu à 8 millions de FCfa.

Un des nounous a confié aux enquêteurs que le « biberon avec de l’eau de robinet mélangée au sel ».

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