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Affaires Mbackiyou Faye et Farba Ngome, Birahim Seck interpelle les corps de contrôle

Les séjours du Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké dans la capitale, a été marqué l’affaire de 1 milliard de « Adiya » de Mbackiyou Faye. Un choc chez certains fervents disciples, qui trouve le geste suspect et mal déplacé. Un avis majoritairement partagé par les sénégalais mais surtout, les 890 millions de Farba signalé volé chez lui. Pour Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil, les corps de contrôle doivent s’y pencher pour édifier les sénégalais. 

L’homme d’affaires Mbackiyou Faye a remis vendredi dernier, au Khalife Général des mourides un milliard de FCFA en guise d’Adiya lors de sa visite à Dakar. La semaine d’après, le journal Source A a révélé dans sa Une, un vol de 890 millions FCFA chez Farba Ngom, le griot du Président Macky Sall et député à l’assemblée nationale.

Des sommes faramineuses, dont l’origine fait débat. Beaucoup, de sénégalais s’interroge sur la fortune de ce dernier mais pour Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil, pense que si le pays avait des institutions qui fonctionnent et qui appliquent strictement la loi sur l’enrichissement illicite ou de la corruption on allait appeler les personnes concernées à se justifier de la provenance de ces fortunes. 

Mais, pour l’homme d’affaire proche de Macky Sall, Mbackiyou Faye, Birahim Seck évoque la responsabilité des institutions. Selon lui, « aujourd’hui la CREI est étouffée, l’IGE, la Cour des comptes nous doivent des rapports. On a étouffé totalement la recevabilité au niveau du Sénégal. Ce qu’on attendait dans l’affaire du vol de 890 millions, ce n’est uniquement pas d’arrêter le présumer voleur de l’argent, mais d’appeler la personne concernée de lui demander l’origine de cet argent. Il aura à se justifier. Reste à savoir si la provenance de l’argent est licite ou illicite ». 

Avant de déplorer le manque de liberté des corps de contrôle mais surtout en rappelant que le Sénégal a été placé dans la liste grise du GAFI (groupe d’action financière), indiquant que le pays ne se conformait pas pleinement aux normes internationales en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux…

Pour lui, la solution est unique et claire. Il nous faut impérativement des institutions fortes pour remédier à ces questions. Et la responsabilité première est du gouvernement. 

Jallale.net

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