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Bassirou Diomaye Faye, candidat de Sonko : Ce juriste évoque l’obstacle du Conseil Constitutionnel

Après les verdicts de la Cour de justice de la Cedeao et de la Cour suprême, le camp de Ousmane Sonko a finalement trouvé un plan B. Bassirou Diomaye Faye est désormais désigné comme candidat à la Présidentielle du 25 février prochain.

Un choix qui a fait réagir des analystes politiques sénégalais. Interrogé sur l’obstacle du Conseil constitutionnel au moment de la validation de sa candidature, le juriste et analyste politique Al Ahmad Thiam déclare : « Le tourbillon judiciaire qui s’abat sur Pastef et certains de ses membres pourraient compromettre ses chances de passer devant le juge constitutionnel » . « Celui-ci disposant de larges pouvoirs d’interprétations pourraient se fonder sur l’article L 125 pour le rejeter » , ajoute Al Ahmad Thiam sur les ondes de la RFM.

Ce dernier ajoute : « dans le code électoral, au-delà de l’article L57, l’article 125 risque également de lui jouer un mauvais tour » . Selon le juriste, « L’article L125 dit que pour s’assurer de la validité des candidatures déposées et du consentement des candidats, le Conseil constitutionnel peut procéder à toutes vérifications qu’il juge utile »

« C’est-à-dire, justifie-t-il, il joue ce qu’on appelle un rôle d’instruction et un pouvoir d’interprétation générale. Dans ce cas de figure, est-ce que ces personnes qui sont visées par des infractions de terrorisme contre l’Etat du Sénégal pourront réussir à valider leur candidature devant le conseil constitutionnel ? » .

Ce qui, selon Al Ahmad Thiam,  pourrait freiner l’élan de Bassirou Diomaye Faye. « Mais pas lui seulement étant donné que le régime en place est en guerre avec le parti Ex Pastef. Tout membre qui en est issu pourrait subir les contrecoups de la loi » , poursuit-il.

« Mon souhait le plus ardent c’est de voir Pastef présenter un candidat à la prochaine élection présidentielle. Mais sur la base de l’article 125, je ne pense pas que cela sera le cas à cause du pouvoir d’interprétation générale et globale dont dispose le Conseil constitutionnel et au regard de la guerre politico-judiciaire que l’Etat a déclenché contre Pastef » , a-t-il fait savoir.

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