La DGE s’est substituée au Conseil constitutionnel pour vouloir éliminer le Président Sonko de la course ( Maïmouna Bousso )
La présidente du mouvement des Forces Citoyennes, Maïmouna Bousso a réagi suite au…
La présidente du mouvement des Forces Citoyennes, Maïmouna Bousso a réagi suite au refus de la Direction générale des élections (DGE) de donner au mandataire du leader de Pastef les Patriotes, Ousmane Sonko les fiches de parrainage.
En effet, elle qualifie l’acte de forfaiture, avant de jetter du discrédit à l’administration électorale.
» Le Président Sonko a été investi par une coalition de partis politiques légalement constitués, lesquels on tenu, pour lever toute équivoque, à signer une déclaration commune d’investiture que le mandataire détenait par devers lui. Il n’empêche. L’administration électorale s’est substituée au Conseil constitutionnel pour vouloir éliminer le Président Sonko de la course. Mais ce n’est que peine perdue », a t elle soutenu.
Maïmouna Bousso d’ajouter que jamais la ligne franchise hier pour Ousmane sonko n’avait été atteinte par la DGE qui s’érige en juge électoral en lieu et place du conseil constitutionnel qui est seul habilité à dire qui est ou n’est pas candidat . Une forfaiture de plus faite contre Ousmane Sonko qui ne cesse de vivre toutes sortes d’injustices de 2016 à nos jours.
Maïmouna Bousso qui parle au nom de la coalition livre ses vérités car elle estime que « la DGE a refusé aux mandataires de donner de simples fiches de parrainage pour le citoyen Ousmane Sonko par seul motif qu’il est inéligible. Jamais et nulle part, Ousmane Sonko n’a vu se faire notifié une décision de justice qui parle de l’ineligibilité ».
Selon elle, le « gouvernement de Macky Sall a usé et abusé de notre justice pour assoir un règne à la place de la démocratie et confisquer les acquis de plusieurs années de lutte et de résistance . C’est dans cette démarche que plusieurs adversaires politiques se sont vus écartés des élections , de Karim Wade à Khalifa Sall en passant par l’élimination de plusieurs candidats au cours d’un processus de parrainage opaque ».
Pour la présidente des Forces Citoyennes, Maïmouna Bousso, le président Macky Sall et son régime continue d’utiliser les appareils de l’État pour combattre leurs adversaires.
« Comme à l’accoutumée, le Président Macky Sall viole la loi. Il utilise la justice pour poursuivre des adversaires politiques. Il utilise la gendarmerie pour réprimer le peuple. Et maintenant, il utilise des fonctionnaires qui se prennent pour des juges électoraux et qui se permettent de remplacer le conseil Constitutionnel qui est seul habiliter à dire qui est candidat et qui ne peut pas considérer. Jusqu’à présent on ne parle pas de candidat on parle de candidat à la candidature et tous les Sénégalais ont le droit de candidater. Donc ils ont violé la loi », a-t-elle fustigé.