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Refus parrainages à Sonko : « Une volonté d’éliminer un sérieux candidat », Pape Sadio Thiam

Le journaliste Pape Sadio Thiam, enseignant chercheur en science politique, analyse froidement le refus de la Direction Générale des Elections (DGE) de donner les fiches de parrainages à Ousmane Sonko, malgré la décision du tribunal d’instance de Ziguinchor.

« Le refus de la Direction générale des élections de donner les fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko est un précédent dangereux dans l’histoire électorale de ce pays », a souligné lundi Pape Sadio Thiam sur Révélations, le quotidien en ligne.

Selon le chercheur associé au centre d’Etudes et de Recherches sur les mutations urbaines (Cermu), nombre de juristes, professionnels du droit, universitaires de haut rang, observateurs avertis et autres citoyens honnêtes montent de plus en plus au créneau pour dénoncer les illégalités, violations de la Constitution et du Code Electoral, manifestes et grossières,

« La non-réinscription sur les listes électorales et la non-délivrance de fiches de parrainage au candidat M. Ousmane Sonko, en violation de la décision du juge, poursuit-il, sont l’expression d’une volonté d’éliminer un sérieux candidat à la présidentielle de 2024.  On ne cessera jamais de le dire, ce refus de la direction générale des élections de remettre des fiches au mandataire d’Ousmane Sonko, prétextant d’une radiation de ce dernier des listes électorales est une confiscation des prérogatives dévolues au conseil constitutionnel, qui je le rappelle, est la seule instance juridictionnelle habilitée à entériner l’inéligibilité d’une candidature aux élections présidentielles ».

Toutes choses qui font marteler au chroniqueur politique que l’instrumentalisation de notre administration à des fins politiques est un coup de frein pour un processus électoral apaisé, libre et transparent.

En dernière analyse, « Il faut mettre un terme à la prégnance d’intérêts privés et partisans dans la sphère publique. Voilà le principal défi de notre État, de son administration comme de ses institutions. Déjà l’opposition commence à récuser le directeur général des élections. C’est mauvais signe, le début d’une crise de confiance qui va impacter négativement sur le reste du processus électoral ».

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