Le ministre Abdourahmane Sarr a immédiatement réagi, après la sortie de Macky Sall sur la dette cachée, soulignant que certaines opérations financières, comme les paiements directs à l’étranger, n’étaient pas passées par la banque centrale et pouvaient donc apparaître comme omises dans les déficits rapportés.
Il assure toutefois que le remboursement de la dette reste systématiquement enregistré par le Trésor et demeure « soutenable », confirmant que le Sénégal peut continuer à accéder aux marchés financiers.
« Le FMI expliquera à son Conseil d’Administration comment le cadrage macroéconomique se tient avant et après la découverte de ces transactions, et comment les données peuvent rester cohérentes dans leur interprétation », a insisté le ministre dans une tribune publiée sur sa page Facebook.
Cette réponse ferme relance le débat sur la transparence de la dette et la communication financière de l’État, au moment où le Sénégal cherche à rassurer ses partenaires internationaux.