Le Diabète ou polypathologie, un influenceur invisible et indolore !!!

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Vivre avec le diabète est devenu quasiment un lourd fardeau chez les diabétiques. Au Sénégal, elle représente plus de 63% des personnes touchées et 10% de décès par année. Aujourd’hui, la plus grande difficulté des diabétiques constitue la cherté des coûts des médicaments, associés aussi au déficit de diabétologues et d’endocrinologues. C’est un réel problème d’urgence extrême qui a le vent en poupe dans les hôpitaux du pays. C’est l’une des maladies non-transmissible les plus mystérieuses non seulement par son évolution mais aussi par son traitement presque inaccessible. Par conséquent, elle pourrait endommager tous les organes vitaux de l’organisme, entrainant des disfonctionnements sexuels à défaut d’une prise en charge idoine et régulière.
La plupart des diabétiques, sont confrontés à un problème de dysfonctionnement érectile, causé par une augmentation du volume de la prostate c’est-à-dire un adénome de la prostate. Pour donner un chiffre selon les études, 20 à 71% des hommes diabétiques souffrent aussi de troubles sexuels selon son évolution. Par contre, chez les femmes diabétiques, on observe que 27 % d’entre elles souffrent d’une dysfonction sexuelle au lieu de 14 % chez les femmes non diabétiques. Mais les dysfonctions sexuelles ont été bien moins étudiées chez les femmes que chez les hommes. Naturellement, l’obtention du plaisir sexuel chez l’homme obéit à des mécanismes identifiables. Selon, les études, il existe trois étapes successives à savoir la libido c’est-à-dire l’envie, le déclenchement et le maintien de l’érection enfin l’éjaculation. La libido est très dépendante de l’imprégnation hormonale, essentiellement le taux de testostérone, bien sûr aussi de l’environnement affectif de l’intéressé. Le déclenchement de l’érection correspond à un afflux massif de sang par les artères génitales, rendu possible par une vasodilatation artérielle, réflexe qui ne peut être efficace que si l’artère n’est pas devenue trop rigide et le réflexe non altéré. Ainsi, le maintien de l’érection est rendu possible par le maintien du réflexe vasodilatateur. Car l’éjaculation nécessite le déclenchement d’un autre réflexe permettant le passage de l’éjaculat dans l’urètre, en bloquant le risque d’arrivée d’urine de la vessie d’où part l’urètre. Par conséquent, chez les diabétiques en phase chronique, chacune de ces étapes peut être altérée par le diabète et ses complications (artérielles et neurologiques), mais aussi les co-morbidités comme l’hypertension artérielle et certains traitements à visée cardiovasculaire. Et le dysfonctionnement érectile peut se manifester à chaque fois que l’altération d’un ou de plusieurs des mécanismes ne permet pas la réalisation d’un rapport sexuel complet. Ce dysfonctionnement touche en moyenne 34 % des hommes de plus de 40 ans, mais varie beaucoup en fonction du vieillissement : 11% entre 40 et 49 ans, 24 % entre 50 et 59 ans, 37 % entre 60 et 69 ans et 63 % au-delà de 70 ans.
Le diabète est une maladie chronique vraisemblablement pas comme les autres, mais elle ne devrait pas empêcher aux personnes qui en souffrent de profiter d’une vie sexuelle épanouie. Toutefois, pour y parvenir, il est important de garder en tête que le diabète peut influencer certains aspects de la sexualité des hommes et des femmes. En premier lieu, un rapport sexuel est une activité physique parfois intense, qui brûle des calories. Et parlant d’exercice en cas de diabète, prouve une possibilité d’hypoglycémie. Pour maintenir le taux de sucre stable dans le sang, vous pouvez garder du glucose à portée de main sur votre table de nuit, et en profiter avant ou après le rapport.

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