Alioune Tine dénonce l’autoritarisme et appelle au dialogue

La récente décision de la Direction générale des élections (Dge) de refuser la remise des fiches de parrainage à Ousmane Sonko, malgré deux jugements favorables, suscite l’émoi.

Les avocats du leader du parti Pastef dissous affirment que les décisions sont exécutoires, jetant ainsi une lumière crue sur la tension entre la justice et les organes électoraux.

Sur les réseaux sociaux, Alioune Tine, président fondateur du think tank Afrikajom center, a réagi vivement en interpellant le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, estimant que des explications sont nécessaires.

Il souligne le rôle crucial de la justice comme régulateur en période électorale et interroge la crédibilité du processus électoral lorsque ses décisions sont ignorées par l’administration.

Les images d’avocats de l’opposition face aux forces de l’ordre sont qualifiées de « catastrophiques » pour l’image du Sénégal par Tine.

Il critique le silence du ministre de l’Intérieur, considérant cela comme inadmissible, et appelle à agir pour faire respecter la décision de justice, soulignant l’importance de la crédibilité du processus électoral et de la responsabilité du ministre.

Alioune Tine déplore le manque de responsabilité et de compétence de l’administration sénégalaise, qualifiant cette défaillance de première dans l’histoire du pays en matière de démocratie et d’État de droit.

Il pointe du doigt un autoritarisme toxique et appelle à un dialogue nécessaire pour éviter une situation confuse et instable.

Finalement, il exhorte les acteurs politiques à la concertation et au dialogue, mettant en avant l’importance de la flexibilité et du consensus en matière électorale.

Alioune Tine conclut en appelant le président Macky Sall à prendre la parole et à engager un dialogue de la dernière chance pour préserver la stabilité du Sénégal.