Le contentieux opposant l’administration fiscale à la société Woodside prend une tournure décisive. Le fisc a transmis de nouvelles conclusions au tribunal, apportant une pièce jugée maîtresse dans le dossier et réduisant à néant la stratégie de défense de l’entreprise, selon le quotidien d’information libération.
Outre le redressement fiscal initial de 41,467 milliards de francs CFA, les autorités réclament désormais des dommages et intérêts pour « procédure abusive et dilatoire ». Une accusation lourde, susceptible d’entraîner une aggravation des sanctions financières et symboliques pour le géant pétrolier.
Initialement prévu pour le 17 juillet, le procès a été renvoyé au 18 septembre, sur demande judiciaire, afin de permettre l’analyse approfondie des nouveaux éléments apportés. Ce délai pourrait offrir au parquet le temps nécessaire pour consolider les charges, tout en intensifiant la pression médiatique et citoyenne.
Woodside est accusée de manœuvres juridiques visant à retarder indéfiniment la procédure, tout en évitant de répondre sur le fond des accusations fiscales. Selon les services du Trésor, cette stratégie reflète une volonté manifeste de fuir les obligations légales et de perturber le bon déroulement de la justice.