Migrants : Paris défend le contrôle des frontières après l’arrêt de la Cour de justice de l’UE
La France a défendu, ce samedi 23 septembre, sa politique de protection des frontières…
La France a défendu, ce samedi 23 septembre, sa politique de protection des frontières, une réaction suite à l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) selon lequel Paris devrait limiter les refoulement systématiques de migrants. Pour le gouvernement français, il est cependant essentiel, dans le « contexte terroriste et migratoire », de prendre des mesures visant à protéger les frontières.
Malgré l’avis de la justice européenne, la France ne compte pas changer ses pratiques. « L’État peut prononcer des refus d’entrée à l’encontre d’étrangers qui ne remplissent pas les critères d’entrée et de séjour » a fait savoir le ministère de l’intérieur.
La directive de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) prévoit qu’un ressortissant non européen peut « bénéficier d’un certain délai pour quitter volontairement le territoire ».
Policiers supplémentaires
Selon cette règle, Paris n’aurait donc pas le droit de refouler systématiquement les migrants entrés clandestinement en France. Il faut savoir qu’en juin 2023, le gouvernement français avait renforcé le contrôle de ses frontières avec l’Italie et l’Espagne.
Cette semaine, le ministre de l’intérieur Gérard Darmanin a annoncé le déploiement de 200 policiers et gendarmes supplémentaires à la frontière franco-italienne.
L’Allemagne s’inspire de la France
Une politique dont semblerait s’inspirer l’Allemagne. Le gouvernement étudie la possibilité de mettre en place des points de contrôle à la frontière avec la Pologne et la République tchèque. Objectif affiché : combattre l’immigration illégale en provenance de l’Europe de l’Est.
Senegal7