« Ousmane Sonko ou une reprise de grève de la faim sans issue… » (Abdourahmane SARR)

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Une reprise de grève de la faim sans issue dans le contexte d’un changement de Ministre de la…

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Une reprise de grève de la faim sans issue dans le contexte d’un changement de Ministre de la Justice d’une rétractation de récusation du juge de Ziguinchor de la décision exécutoire du juge suivie d’un recours ou non à la Cour Suprême qui ne pourra prospérer, ne peuvent se comprendre, en tout cas à mon niveau, que par l’imminence d’une libération d’Ousmane Sonko par des décisions de justice favorables.

Il pourrait s’en suivre une bataille de communication d’une part pour dire que les institutions fonctionnent et d’autre part qu’elles ont été mises sous pression. En réalité, en prison ou pas, inéligible ou pas, Ousmane Sonko ,tout comme Macky Sall, déterminera celui qui fera face au candidat du pouvoir au second tour.

Le retard dans la délivrance des fiches de parrainage de Sonko ne se justifie à présent que par une volonté de retarder l’animation politique que constituerait la collecte de parrainages des patriotes souverainistes ou leur candidat avant le dépôt des candidatures.

Nous sommes par ailleurs heureux des difficultés de parrainages citoyens rencontrées par la classe politique. Le parrainage citoyen était fait pour les indépendants porteurs de causes spécifiques et conjoncturelles en challenge aux politiciens professionnels.

Au sortir de cette expérience de 2024, il faudra rationaliser les partis politiques au Sénégal. Senghor n’avait pas tellement tort de limiter les courants de partis à 4 (socialistes, libéraux, conservateurs, communistes) à son époque. Abdoulaye Wade avait pris le courant libéral démocratique par défaut, le courant socialiste démocratique ayant été deja pris par Senghor. Seule la cause démocratique à été menée à bout et fait toujours l’objet des joutes politiques (fichier, processus électoral, radiation ou pas, condamnation justifiée ou pas etc…).

A notre époque, notre challenge est d’abord quel type de souverainisme nous voulons puisque désormais le souverainisme (Moom Sa Bopp Menel Sa Bopp, prendre véritablement notre destin en main jusque dans nos communautés de base) dont nous parlons depuis 2012 est à l’air du temps. Ensuite dans ce souverainisme ou pas, la classe politique doit se déterminer libéral, socialiste, collectiviste et/ou conservateur.

Il n’y a pas d’autre voie appelée pragmatisme qui n’est que l’expression de la confusion de l’homme politique qui ne sait pas ce qu’il est fondamentalement car le pragmatisme appartient à tout le monde puisqu’on ne parle pas d’extrémisme.

Par Abdourahmane SARR

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