« journée d’école m0rte »: le défi lancé par l’alliance Cusems/Saems peu suivi
Dans un contexte de revendications syndicales et de tensions politiques, l’alliance Cusems/Saems a…
Dans un contexte de revendications syndicales et de tensions politiques, l’alliance Cusems/Saems a récemment déclaré une journée d’école morte dans tout le pays pour exiger la libération d’enseignants incarcérés pour des raisons politiques, ainsi que le respect des accords signés entre le gouvernement et les syndicats de l’enseignement. Cependant, cette action n’a pas été suivie de manière uniforme dans tous les établissements scolaires, suscitant des réactions diverses.
L’alliance Cusems/Saems est un regroupement de syndicats d’enseignants qui ont décidé d’unir leurs forces pour faire entendre leurs revendications. Ils ont utilisé la journée d’école morte comme moyen de pression pour exiger la libération de collègues emprisonnés en raison de leur affiliation politique, ainsi que pour rappeler au gouvernement l’importance de respecter les accords précédemment signés.
Cependant, dans certains établissements scolaires, le mot d’ordre de grève n’a pas été suivi. C’est notamment le cas de l’école Blaise Diagne, où les élèves ont suivi les cours de 8h à 10h avant d’être perturbés par des élèves venus les déloger. Des incidents ont éclaté, avec des jets de pierres, forçant les élèves à quitter l’établissement. Certains enseignants, comme celui interviewé sous couvert d’anonymat, ont poursuivi les cours malgré l’appel à la grève, arguant qu’ils ne sont pas syndiqués et qu’ils ne maîtrisent pas suffisamment les enjeux politiques pour se prononcer.
Au CEM technique Cheikh Awa Mbacké de Point E, les cours se sont également déroulés normalement, avec la présence des enseignants. Les autorités administratives, quant à elles, ont refusé de commenter la journée d’école morte déclarée par l’alliance Cusems/Saems, laissant planer un certain flou sur leur position à ce sujet.
Le CEM Adama Ndiaye sis à Niari Tally a également connu une journée d’école normale, sans perturbations significatives. Les cours ont eu lieu, les élèves et les enseignants ont répondu présents. Le principal de l’établissement a quant à lui déclaré ne pas être habilité à répondre aux questions sur la présence des enseignants en cette journée de grève.