Bassirou Diomaye Faye plan B de Pastef : Que mijotent Sonko et ses lieutenants ?
Au cœur d’un tourbillon judiciaire, le président du parti Pastef/ Les patriotes a déjà porté son choix sur son…
Au cœur d’un tourbillon judiciaire, le président du parti Pastef/ Les patriotes a déjà porté son choix sur son candidat. Et c’est bien Bassirou Diomaye Faye qui est désigné candidat du parti pour l’élection présidentielle de 2024. L’annonce a été faite ce dimanche par les 4 responsables politiques que sont Guy Marius Sagna, El Malick Ndiaye, Abass Fall et Birame Soulèye Diop à travers une déclaration commune qui invite les partisans du parti Pastef à parrainer Bassirou Diomaye Faye.
Si certains se posent la question à savoir « est-ce que le secrétaire général de Pastef a ses chances de participer à l’élection présidentielle? », d’autres peuvent, parallèlement, se demander pourquoi, Ousmane Sonko n’a pas choisi quelqu’un d’autre notamment, Birame Soulèye Diop qui est, non seulement maire en gagnant largement la mairie de Thies-Nord, mais également est président de groupe parlementaire? Des interrogations qui, rappelons-le, ne peuvent écarter le mérite de l’homme de Ndiaganiao qui, non seulement a gagné la confiance de son leader, mais également, par son parcours professionnel connu.
Ousmane Sonko et le parti africain du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) auraient-ils oublié la défaite de leur candidat dans la commune de Ndiaganiao avec (17,11%) devant Téning Sène, responsable politique de Benno lors de l’élection locale de janvier 2022, contrairement à Birame Soulèye Diop? Qu’est ce qui motive dès lors ce choix d’un candidat sur lequel pèsent des charges (même si le jugement n’est pas encore définitif)?
Arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic), le 14 avril dernier devant les locaux de la direction générale des impôts et des domaines aux environs de 22h, Bassirou Diomaye Faye a été inculpé et placé sous mandat de dépôt le 18 avril dernier pour « actes de nature à compromettre la paix publique, outrage à magistrat, et diffamation à l’encontre d’un corps constitué. »
Un réquisitoire supplétif du parquet ordonnant la jonction des procédures, avait été émis par le doyen des juges à l’encontre du désormais « plan B » de Pastef. Bassirou Diomaye est accusé désormais des mêmes chefs que son leader Ousmane Sonko, inculpé pour « manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, à enfreindre les lois, association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, attentat et complot contre l’autorité de l’État, financement du terrorisme, diffusion de fausses nouvelles, vol en réunion avec violence et mise en danger de la vie d’autrui, complicité d’homicide volontaire… »
Est-ce que le Pastef a pas pensé à toutes ces éventualités qui pourraient intervenir « probablement » en défaveur de leur candidat ? Pourquoi le choix n’a-t-il pas porté sur un autre qui ne serait pas impliqué dans un feuilleton judiciaire à l’issue incertaine ?
Les quelques semaines qui nous séparent de la présidentielle seront édifiantes…