Présidentielle 2024: Amadou Ba panse les plaies de l’Apr à Paris, avant son investiture la semaine prochaine
Les choses sérieuses ont déjà démarré pour les candidats en perspective de l’élection présidentielle du…
Les choses sérieuses ont déjà démarré pour les candidats en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Le dépôt des dossiers de candidature va débuter le lundi 11 décembre prochain.
Mais du côté du pouvoir en place, l’on se prépare pour l’investiture du candidat Amadou Ba, actuellement à Paris pour une visite de travail. En effet, « Jeune Afrique » écrit que le Premier ministre va présider un grand meeting dans l’après-midi du 9 décembre au gymnase Teddy Riner à Asnières-sur-Seine (92). Le lendemain, Amadou Ba rejoindra Dakar pour assister à la cérémonie officielle de son investiture par la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) prévue le 18 décembre.
Le journal panafricain prédit d’ailleurs qu’il s’agira d' »une grand-messe organisée une semaine après l’ouverture du dépôt des dossiers de candidature à laquelle devraient participer les cadres de la majorité présidentielle, ainsi que des milliers de militants ».
Mais avant cela, notons que « Jeune Afrique », qui a donné des détails sur les coulisses de la visite du dauphin de Macky Sall à Paris, révèle que M. Ba a rencontré dans l’après-midi du 7 décembre et une partie de la journée du 8, les responsables politiques de la cellule France de l’Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel, afin de faire taire les querelles. Des divisions internes sont en effet apparues au sein de la formation politique dirigée par Amadou Talla Daff, après les investitures de la majorité présidentielle au moment des législatives de juillet 2022, d’après la même source.
Ces divergences, soutient « JA », avaient d’ailleurs permis à la principale coalition de l’opposition, Yewwi Askan Wi (YAW), emmenée par Ousmane Sonko, de remporter les trois sièges de députés en jeu en Europe (Nord, Centre et Ouest). Amadou Ba a-t-il réussi à dissiper les tensions ? « Il a tout arrangé », assure avec optimisme une source proche du Premier ministre qui s’est également entretenu avec les cadres en France des différents partis politiques de la majorité. Alors que la présidentielle du 25 février 2024 devrait être l’une des plus ouvertes de l’histoire politique du pays, le vote de la diaspora, qui représente moins de 5 % de l’électorat, pourrait être décisif.