Un nouvel afterwork consacré aux pratiques entrepreneuriales fera sa première apparition. Sous le nom « Mardi soir, on parle entrepreneuriat », le rendez-vous s’annonce comme un espace mensuel où se mêlent conversations libres, récits de terrain et échanges de cartes de visite, dans une ambiance déliée des formats institutionnels qui rythment souvent la vie professionnelle.
L’initiative, portée par SunuCab, repose sur un format simple : réunir un groupe limité d’entrepreneurs, inviter l’un d’eux à lancer la réflexion, puis laisser la conversation suivre son cours. L’objectif n’est pas de produire un contenu théorique ou un guide pratique, mais d’observer, de manière collective, ce que signifie entreprendre dans un environnement en constante évolution.
La première édition abordera l’art du networking, un thème qui, dans de nombreux secteurs, influence discrètement les trajectoires professionnelles.
L’idée n’est pas de proposer une méthode, mais d’interroger les dynamiques relationnelles qui conditionnent l’accès à l’information, les collaborations ou les opportunités d’affaires. L’invité de la soirée posera les premiers jalons avant que le débat ne s’ouvre à l’ensemble des participants.
Le choix du format afterwork répond à une volonté de créer une atmosphère moins formelle, propice aux apartés et à des échanges plus spontanés. Les conversations devraient alterner entre anecdotes personnelles, comparaisons de pratiques, interrogations sur les modèles économiques et moments plus légers où l’on salue un pair, échange une carte ou revisite une décision passée.
La limite du nombre de places — une vingtaine tout au plus — a été pensée pour préserver cette proximité.
Entre 18h30 et 20h30, le Restaurant Keur Gui, accolé au cinéma Pathé, accueillera cette première séance.
Les organisateurs souhaitent faire de ce rendez-vous un espace de respiration, un lieu où l’on peut aborder ce qui est rarement dit dans les conférences : les doutes, les hésitations, les stratégies improvisées, les ajustements constants qui jalonnent les parcours entrepreneuriaux.
Si l’initiative parvient à s’inscrire dans la durée, elle pourrait offrir une lecture plus fine de l’écosystème entrepreneurial : non pas à travers des chiffres ou des rapports, mais à travers des récits, des échanges et des perceptions directes.
Un observatoire informel, en quelque sorte, où l’on écoute autant qu’on partage, et où les expériences singulières contribuent à éclairer les transitions économiques en cours.
