Réhabilitation de Karim et Khalifa : Yewwi Askan Wi s’oppose et dépose un recours

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Ce n’est plus le grand amour entre les députés de Yewwi Askan Wi et ceux de la coalition Wallu Sénégal-Taxawu Sénégal.

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Ce n’est plus le grand amour entre les députés de Yewwi Askan Wi et ceux de la coalition Wallu Sénégal-Taxawu Sénégal.

Khalifa Sall et Karim Wade ont regagné leurs droits civils complets suite à l’approbation, le 5 août dernier, par l’Assemblée nationale, de la loi 16-2023 qui modifie la loi n°2021-35 du 23 juillet 2021 portant sur le Code électoral. Cependant, les deux hommes politiques ne sont pas encore sortis du tunnel en ce qui concerne l’élection présidentielle de février 2024.

En plus d’avoir l’obligation de payer leurs amendes (5 millions pour Khalifa et 132 milliards de F CFA pour Karim) afin d’obtenir un quitus fiscal, leur avenir est maintenant en suspens, dépendant de la décision que prendra le Conseil constitutionnel concernant la requête déposée par les députés de Yewwi Askan Wi (YAW).

En effet, les membres du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi ont officiellement soumis, le vendredi 11 août 2023, une requête en annulation auprès du Conseil constitutionnel contre la modification du Code électoral qui rétablit les candidatures de Taxawu Sénégal et du PDS.

Selon la note diffusée à la presse, cette requête est basée sur les raisons suivantes : « Violation du principe d’égalité de tous les citoyens devant la loi, discrimination dans l’accès aux fonctions politiques, empiètement évident du pouvoir réglementaire sur le domaine législatif : la grâce présidentielle, étant une réduction de peine octroyée par le président de la République, ne peut pas avoir les mêmes effets qu’une amnistie ; la répartition géographique du parrainage des chefs d’exécutifs territoriaux doit être déterminée par la loi et non par décret. »

Ainsi que pour « violation du principe de nécessité et d’individualisation des sanctions avec l’introduction de révocations automatiques des droits civils et politiques sans décision judiciaire, atteinte au caractère secret du vote par le système de parrainage citoyen, rupture de l’égalité entre les partis politiques et discrimination dans le parrainage des élus ».

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