Alioune Tine : “La DGE veut exclure coûte que coûte Ousmane Sonko de la présidentielle”
C’est une fin de non-recevoir que la Direction générale des Elections continue de servir à…
C’est une fin de non-recevoir que la Direction générale des Elections continue de servir à toute demande qui consiste à délivrer à l’opposant Ousmane Sonko, une fiche de parrainage. La dernière en date est celle adressée à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA). Cette « résistance », le fondateur du Think Tank AfricaJom Center, Alioune Tine y voit « une volonté d’exclure coûte que coûte Ousmane Sonko de la présidentielle, donc de rejeter toute décision juridique ou de la Cena susceptible de restaurer son éligibilité ».
Alioune Tine qui réclamait la tête du commissaire Thiendalla Fall reste persuadé que « le Directeur Général des Élections est disqualifié par son attitude qui consiste à refuser délibérément les décisions des organes de régulation des élections ».
Le défenseur des droits de l’homme semble visiblement inquiet quant au déroulement du processus électoral. Selon lui, “il faut éviter des conséquences imprévisibles de cette attitude sur la Campagne électorale, sur le scrutin ou la situation post-électorale”.
“Si les normes juridiques et les décisions des institutions de régulation des élections ne sont pas respectées par l’administration cela met en risque la régularité et la transparence du processus électoral”, déclare-t-il dans un post sur X.
Une inquiétude grandissante dans un contexte où le Sénégal s’apprête à exploiter ses ressources gazières et pétrolières mais qui semble être marqué par « dégradation de la démocratie, de l’Etat de droit, et surtout la crise de l’élection, de la gouvernance et de la sécurité ». Pour Alioune Tine, le pire est à craindre. « Tous les ingrédients qui ont fait basculer certains pays s’accumulent, arrestations et détentions, transgression des lois par l’administration, exclusion arbitraire d’un candidat sérieux de l’opposition à l’élection présidentielle ».
Alioune a donc réitéré son appel à « un dialogue (entre les hommes politiques) pour trouver un consensus pour un processus électoral crédible, transparent et inclusif ».