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Barthélémy tacle les « Pastefiens » : « C’est qui les traitres? ‘Tontou dou forokh’… »

Entre Taxawu Sénégal et Yewwi Askan Wi, le divorce est désormais consommé. Face à la presse, le maire de Dakar est revenu sur le cas Abass Fall de Pastef qui parle d’éviction de son poste de premier Adjoint au maire. Il a, surtout répondu aux « Pastefiens » qui les accusent de les avoir « trahi ».

« On ne peut pas aujourd’hui, parce qu’on est dans une situation difficile, une injustice que nous avons vécu bien avant eux, une situation que nous avons connue bien avant eux, et vous êtes tous des témoins, vouloir aujourd’hui dire, parce que peut être nous allons être empêché de pouvoir évoluer sur le plan politique, que toutes les personnes qui ne sont pas prêts à se soumettre à notre volonté, qui ne sont pas prêts à nous soutenir, à oublier leurs ambitions, ces gens sont des traitres », a remarqué le maire de Dakar qui précise qu’il ne vas polémiquer avec personne.

Des « traîtres »…

Avant de poursuivre : « Je vais vous dire, c’est quoi un traître. Un traître, c’est celui avec lequel vous vous êtes battu, vous avez cheminé, vous vous êtes sacrifié et qui bous a dit et qui a dit au peuple sénégalais qu’il fera tout pour que vous, vous soyez candidat à l’élection présidentielle. Il l’a même inscrit dans sa charte, celle de Yewwi Askan Wi, en disant qu’il est hors de question que Khalifa Ababacar Sall ne soit pas candidat… Et subitement, cette personne décide de changer d’avis. Nous partons à l’Assemblée nationale pour voter la réhabilitation de Khalifa SALL. Et bien ces gens qui se disent être nos alliés, mais qui, en vérité sont des traîtres, décident qu’ils vont introduire un recours pour que M. Khalifa SALL ne soit pas candidat, parce qu’eux viennent de découvrir l’injustice du monde politique… »

Dans la « dignité », la « sérénité », la « lucidité »…

Non sans préciser qu’ils n’ont jamais varié sur leur position dans l’affaire Sweet Beauté, ni celle du Prodac parce qu’ « on considère que c’est de l’injustice. Ce qui se passe actuellement, nous considérons que c’est injuste. Parce que nous considérons qu’en 2023, la démocratie sénégalaise devrait dépasser le stade de chercher à dissoudre un parti politique ». À cet effet, il rappelle qu’un parti politique est soumis à des lois et à des règles et que la conquête du pouvoir se fait exclusivement par la voie électorale, « et ceux qui ont voulu changer une autre voie, je le dis et le répète, ils n’auront pas de résultats. Le Sénégal a été, est et restera une république. Ces gens doivent savoir une chose. Que la situation qu’ils vivent actuellement, nous l’avons vécu avant eux, mais dans la dignité, la sérénité, la lucidité (…) ‘Tontou dou forokh’… ».

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