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Date «consensuelle » de la présidentielle, loi d’amnistie, après 02 avril : Macky impose son dialogue

Le président de la République, Macky Sall, a lancé son «dialogue national» hier, lundi 26 février 2024 au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de DiamniadioDes acteurs politiques, religieux, culturels et syndicalistes ont répondu présent à la cérémonie d’ouverture, boycottée par une grande partie de la société civile, 16 des 19 candidats validés à la présidentielle et, à la dernière minute par son allié Idrissa Seck de Rewmi. En plus de ses alliés de la coalition Benno Bokk Yaakaar, conduite par le chef de l’État lui-même et son Premier ministre Amadou Ba, une bonne partie du gouvernement et de l’administration y étaient. Parmi les candidats retenus à la présidentielle, seul son ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, désormais dans l’opposition, était de la partie.

ÉLECTION PRESIDENTIELLE ; MACKY PREND DATE AVANT L’HIVERNAGE

La date précise de la tenue de la présidentielle n’est pas encore fixée. Pour le moment, le chef de l’Etat Macky Sall, qui arrive en fin de mandat le 2 avril prochain, est d’avis qu’avant l’hivernage, le scrutin  peut être tenu. Il se prononçait à l’ouverture du dialogue national qu’il a pistonné, après avoir reporté la présidentielle en interrompant le processus électoral.

L’élection présidentielle pourrait être tenue avant l’hivernage, a annoncé le président de la République, Macky Sall, dans son discours d’ouverture du dialogue national hier, lundi 26 février.  « Ma volonté et mon vœu le plus cher, c’est de faire tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais et dans la paix et avant l’hivernage prochain. Le gouvernement y travaille déjà pour une parfaite organisation logistique de l’élection présidentielle comme d’habitude ».  Dans son discours, Macky Sall est aussi revenu sur sa notion du dialogue. « En convoquant ce dialogue qui n’est pas le premier du genre, je n’ai qu’un seul objectif : trouver un consensus sur la date de la prochaine élection présidentielle afin que le scrutin se tienne dans les meilleures conditions d’organisation et de transparence qui en garantissent la crédibilité ; étant entendu qu’il se déroulera, comme d’habitude, sous observation nationale et internationale. »

« J’aurai pu choisir une date et tout le monde s’y soumettrai » 

S’adressant aux Sénégalais dont les participants du dialogue, le chef de l’Etat, Macky Sall, a dit dans son discours en wolof, « j’aurai pu choisir une date et tout le monde serait obligé de s’y soumettre. J’en ai les prérogatives. Je me suis dit que je ne la fixerai pas sans au préalable tenir un dialogue », réaffirmant ainsi son ouverture à la décrispation du climat politique.  Il n’a pas été aussi tendre avec les candidats à la présidentielle qui ont boycotté le dialogue. « Celui qui refuse de venir discuter de l’intérêt du pays, n’en fait qu’à sa tête. Je ne me sens pas visé par cette bouderie », affirme-t-il.  Les assises détermineront la date exacte de la présidentielle et le sort du pays après le 2 avril sera confié au Conseil constitutionnel qu’il saisira prochainement.  Macky Sall est aussi revenu sur la médiatisation internationale de la situation politique du pays. « On n’a jamais dit que les élections n’auront pas lieu. Les Sénégalais sont dans le dialogue. Le président de la République a dit qu’il ne sera pas candidat, ne cherche pas un autre mandat et le 2 avril, je finirai ma mission, cela ne mérite pas tout ce tintamarre », pense-t-il.

Fatou NDIAYE

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