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Parrainage : Des gens demandent de l’argent pour leurs signatures, se confie un candidat à Senegal7

Les candidats à la candidature pour la présidentielle du 25 février 2024 ont entamé, le 27 septembre, la course aux parrainages. Mais des prétendants à la magistratures suprême, en déplacement dans l’intérieur du pays, sont confrontés à un hic : des citoyens demandent de l’argent en contre partie de leur signatures. 

« Le parrainage est compliqué parce qu’il y a des gens qui demandent l’argent. Il y a une marchandisation des signatures« , s’est confié à Senegal7, un candidat qui a requis l’anonymat.

Démocratie censitaire 

Selon lui, le Sénégal est, « aujourd’hui, entrain de partir vers une « démocratie censitaire, une démocratie de l’argent« . « C’est très compliqué. Finalement, on se demande est-ce que le parrainage joue son rôle de filtre démocratique« , a-t-il notamment pesté.

Deux mille parrains exigés dans 7 régions 

Notre source d’ajouter que le critère des deux mille signatures exigées dans sept régions est compliqué. « Ce n’est pas évident« , a-t-elle martelé.

Déroulement du parrainage 

Selon la loi électorale du pays, chaque candidat a le choix entre se faire parrainer par des électeurs, encore appelé Parrainage citoyen ou par des élus.

En fonction des choix, l’article 120 du code électoral fixe à un minimum de 0,6 % et un maximum de 0,8 % de signatures des membres du corps électoral, si l’on décide de solliciter les électeurs comme parrains.

Sinon, le candidat aura besoin des signatures de 8 % des députés dont le mandat est en cours à l’assemblée Nationale, à défaut d’avoir 20 % de maires et présidents de conseils départementaux.

Concrètement, cela fait entre 44.231 et 58.975 signatures d’électeurs venant de 7 régions sur les 14 que compte le pays, avec un minimum de 2 000 par région, pour ceux qui auront choisi de solliciter les électeurs.

Pour ceux qui choisissent les élus, ils ont besoin de 13 députés ou 120 maires et présidents de conseils départementaux.

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