Refus fiches parrainage, Pastef dissous : Sonko et Ziguinchor engagent le combat judiciaire, ce mercredi
La contre-offensive juridique s’amorce au sein du parti Pastef dissous. Les avocats de…
La contre-offensive juridique s’amorce au sein du parti Pastef dissous. Les avocats de Ousmane Sonko déposent ce mercredi, un recours devant le tribunal d’instance de Ziguinchor, après ceux devant la Cour Suprême ce lundi. Le 1er en référé devant la Cour Suprême et le 2e a trait à la dissolution du parti Pastef.
La dissolution du parti Pastef, la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales, le refus de la Direction générale des élections (Dge) de lui donner ses fiches de parrainage etc., seront attaqués ce mercredi devant le tribunal de grande instance de Ziguinchor.
Me Djiby Diagne, avocat à la cour, accompagné d’un huissier, et de responsables du parti Pastef, déposera le recours s’attaquant à la radiation de leur candidat des listes électorales.
Il y a deux semaines, les conseils de Ousmane Sonko ont déposé un recours devant la Cour de justice de la Cedeao.
Inculpé de sept chefs d’accusation, dont appel à l’insurrection, le 31 juillet dernier, Ousmane Sonko a été placé sous mandat de dépôt.
A rappeler que le président du groupe parlementaire Yaw, Birame Soulèye Diop, reste convaincu de la candidature de Sonko, malgré le refus de la DGE de délivrer les fiches de parrainage à son mandataire.
A l’en croire, Ousmane Sonko reste leur seul et unique candidat pour la présidentielle de 2024. Même si Guy Marius Sagna, Bassirou Diomaye Faye, El Hadji Malick Ndiaye et Abas Fall, ElMalick Ndiaye, Cheikh tidiane Dièye ont fini de retirer leurs fiches de parrainage.
Par ailleurs, le refus de l’administration électorale de remettre au mandataire de Ousmane Sonko, candidat déclaré à l’élection présidentielle, les fiches de parrainage, suscite de vives réactions. Plusieurs organisations de la société civile sénégalaise, dont Afrika Jom Center, Article 19 Sénégal et Afrique de l’Ouest, Enda Graf Sahel, Forum social sénégalais, Gradec, Ligue sénégalaise des droits humains, Pacte, Présence chrétienne, Raddho et Vision citoyenne, ont déploré cette décision dans une déclaration commune.
Selon elles, le refus n’est «sans raison valablement justifiée par un acte de Justice émanant du juge constitutionnel à ce stade». Il est également demandé à l’administration électorale de «s’abstenir de tous actes et attitudes pouvant mettre en cause sa neutralité tout en œuvrant à construire la confiance des citoyens».