Cedeao : Ousmane Sonko dénonce 11 violations de ses droits devant la Haute Cour de justice
Les avocats d’Ousmane Sonko annoncent via un communiqué transmis à Senego, la saisine de la Haute Cour de justice…
Les avocats d’Ousmane Sonko annoncent via un communiqué transmis à Senego, la saisine de la Haute Cour de justice. Ils déclarent avoir déposé 3 requêtes au nom du leader de Pastef, présentement en détention, mais interné à l’Hôpital Principal.
Dans leur première requêtes, Me Ciré Clédor et Cie invoque onze (11) violations des Droits de l’Homme contre Ousmane Sonko. « Les Droits de la Défense et à un procès équitable ; le Droit d’accès à un avocat ; le Droit à la Liberté de Circuler, d’aller et de venir ; le Droit à la Santé Physique et morale pour lui-même et pour sa famille ; le Droit de propriété et à la protection de ses données personnelles ; la séquestration et le droit à la sûreté de sa personne ; le droit à la liberté d’association et d’organiser des rassemblements pacifiques ; Le droit de participer à des élections libres et démocratiques ; Le caractère manifestement arbitraire de la dissolution du Parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’Ethique et la Fraternité dit PASTEF ; La violation par l’État du Sénégal du droit de Monsieur Ousmane SONKO de prendre part à la direction des affaires publiques, de voter et d’avoir le suffrage des électeurs Sénégalais ; . La violation du droit à la santé physique de Monsieur SONKO ainsi qu’à la santé morale de ce dernier et de sa famille. » Ils invitent les magistrats de la Haute cour à les constater et à condamner l’État du Sénégal.
La seconde requête, déposée par les conseils d’Ousmane Sonko, est une demande tendant à obtenir que la demande principale puisse déroger aux délais ordinaires et soit jugée avant la date de dépôt des candidatures à l’élection présidentielle, dans un délai raisonnable qui n’est pas tardif et ne compromet pas la collecte de parrainages pour le Pastef et son candidat, le président Ousmane Sonko.
Enfin, il a été déposé une requête en référé, laquelle tend à obtenir que la Cour se prononce dans un très bref délai et dans les 48 heures de sa saisine par son président, sur trois demandes qui ne peuvent attendre et dépasser la date du 28 Septembre 2023 sans que ne soient prises des mesures conservatoires et provisoires qui ne tranchent pas le différend ni ne préjudicient au fond, mais préservent les droits et intérêts de toutes les parties, notamment ceux du Président Ousmane Sonko, du parti Pastef ainsi que de l’État du Sénégal.